Paroisse St Pierre en Pays Roussillonnais diocèse de GRENOBLE VIENNE (38)

COVID-19 – Informations mis en ligne dans cette période (Carême 2020)

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Chers paroissiens

Curé des Paroisse St Pierre en Pays Roussillonnais et Notre Dame des sources en Sanne Dolon

Nous voici entrés depuis midi dans une période nouvelle et inconnue dans la lutte que toute l'humanité mène contre la pandémie due au virus covid19.

Il est primordial pour chacun d'entre nous de respecter le plus strictement possible les consignes d'isolement demandées par le gouvernement, afin de limiter autant que faire se peut la propagation du virus et le nombre de personnes infectées.

C'est notre devoir de citoyen responsable, c'est aussi et surtout notre devoir de chrétien.

Le Pape François nous rappelle souvent l'importance de la sauvegarde de notre maison commune, la terre.

En évitant d'être contaminé par le virus ou de le propager nous prenons soin de nous et de nos frères, en particulier ceux qui sont en situation la plus précaire. C'est ainsi que nous répondons au commandement du Christ d'aimer notre prochain.

Cela ne doit pas nous empêcher de garder le contact avec eux (téléphone, mails, courses alimentaires si possible…).

Mais ce temps d'isolement ne doit pas nous faire mettre notre foi et notre vie spirituelle entre parenthèses. Au contraire c'est le moment de nous adapter, d'innover en fonction des contraintes, de nous recentrer sur la prière et la Parole du Christ, de vivre notre foi en famille.

La plupart des activités des paroisses et du diocèse sont interdites: formation, réunion, conseil paroissial, préparations baptêmes et mariages, et autres… et les accueils paroissiaux et maisons paroissiales tout comme la maison diocésaine sont fermés jusqu'à nouvel ordre. Toutes les liturgies publiques sont annulées, messes dominicales et en semaine, baptêmes, mariages, temps de prière, … pour les funérailles une adaptation permet une courte célébration au cimetière, et cela jusqu'à nouvel ordre.

Alors que pouvons-nous faire ? Comment vivre ce temps dans la foi et l'espérance ?

 Prière : Prier chez soi, seul, en famille, avec les enfants en s'aidant de ce que l'église nous propose, offices de la liturgie des heures, prières sur différents supports ou sites.

Chapelet : le sanctuaire de Lourdes propose une neuvaine à Notre Dame de Lourdes à partir d'aujourd'hui 17 mars jusqu'au 25 mars. Nous pouvons nous y associer et le suivre si besoin sur KTO à 15h30.

 Messe : suivre la messe du Pape le matin à 7h sur KTO (visible à toute heure de la journée en replay) ou l'écouter à la radio (RCF, Radio Espérance à 11h30).

Ou être en union avec les prêtres de la paroisse : j'ai demandé que nous célébrions tous les quatre au même moment notre messe quotidienne, tous les jours à 11h30 afin que les paroissiens puissent s'unir à ce moment par la prière et la lecture des textes du jour.

Pour le dimanche nous célébrerons ensemble en privé la messe dominicale à 10h30.

 Lecture de la Parole : prendre le temps pendant la journée de lire un passage de la bible ou les lectures du jour pour être en union avec l'Église universelle…

Suivre le Christ c'est écouter sa Parole la méditer et la mettre en pratique.

Voilà quelques pistes pour vivre notre foi dans ce temps de confinement qui renouvelle notre pratique.

Unis à tous par la prière

Père Jean-Hugues Malraison

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Chers paroissiens

Curé des Paroisse St Pierre en Pays Roussillonnais et Notre Dame des sources en Sanne Dolon

Voici maintenant une semaine complète que nous sommes en confinement pour essayer de limiter l'expansion du corona virus. C'est à vivre en citoyen et surtout en chrétien soucieux du service et de l'amour du frère.

Chacun a dû s'adapter à un nouveau mode de vie, bousculant habitudes et horaires.

Cela est évidemment contraignant changeant la vie personnelle et familiale, les études et le travail.

Cela nous donne aussi de pouvoir nous recentrer sur l'essentiel de notre vie, de nous tourner vers Dieu dans la prière et l'action de grâce.

Notre vie spirituelle est aussi à réorganiser en fonction des contraintes de déplacement.

Il n'est plus possible d'aller à la messe en paroisse et de communier en semaine et le dimanche. Comment les grandes fêtes de l'Église pourront elles être célébrées, en particulier la Semaine Sainte et Pâques ? Il est encore trop tôt pour savoir si nous pourrons à nouveau sortir à ce moment là, vraisemblablement le confinement continuera début avril. C'est pourquoi l'Église se prépare à cette éventualité et proposera des solutions adaptées pour que chacun puisse vivre le triduum pascal et la résurrection du Christ.

En attendant continuons notre marche de carême personnelle dans le confinement et mettons à profit notre temps pour nous recentrer sur le Seigneur en adaptant notre pratique.

Par la prière personnelle ou en famille, en prenant le temps de ce rendez-vous quotidien avec le Seigneur, par la lecture et la méditation de la Parole, en particulier des tes textes de la messe du jour, ou en s'associant aux différents temps proposés sur les médias par exemple entre autres :

Sur RCF

  • Une messe quotidienne : de 11h à 11h30 (dès lundi)
  • La messe le dimanche à 18h15
  • Le culte protestant le samedi à 18h15
  • La prière du matin : 6h45, 7h45, 8h45
  • La prière du soir : 20h30 (en direct de Taizé) et 22h30
  • Tous les jours à 15h30 le chapelet en direct de Lourdes.

Sur KTO

  • Offices des laudes, du milieu du jour, des vêpres, chapelet à 15h30
  • Messe célébrée par le Pape François en direct à 7h00 (ou en replay dans la journée),

à 10h00 messe à Lourdes, à 18h00 messe à St Germain l'Auxerrois.

  • Et bien d'autres médias

Ou en vous associant par la prière à la messe quotidienne célébrée par les prêtres de notre paroisse à 11h30 tous les jours et à 10h30 le dimanche.

Vivons ce temps particulier dans l'espérance, en communion les uns avec les autres, en particulier les plus fragiles, les malades et ceux qui les soignent, les victimes de ce virus.

Demain mercredi 25 mars, l'Église fête la solennité de l'annonciation.

En ce jour prions plus particulièrement la Vierge Marie en demandant son intercession pour la fin de l'épidémie.

Outre de nous unir aux différents temps de prière et à la messe proposée sur les médias, en cette fête de l'annonciation, nous pouvons aussi participer aux propositions de notre Pape :

  1. En priant le Notre Père à midi,
  2. En allumant des bougies aux fenêtres le soir à 19h30 pendant que les cloches des églises sonneront pendant 10 minutes.

Voilà quelques pistes pour vivre ce chemin de carême si particulier cette année, pour être en communion avec le Seigneur et avec tous nos frères.

Je reste toujours uni à vous tous par la prière, que Dieu vous bénisse.

Père Jean-Hugues Malraison

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Mercredi 25 mars, nous fêterons l'Annonciation du Seigneur. Elle eut lieu à Nazareth, chez une jeune fille, Marie. Dans sa maison, le Ciel rencontre la terre ; dans sa maison, le salut du monde est conçu ; dans sa maison, une joie nouvelle apparaît, la joie de l'Évangile, une joie pour le monde : « Car rien n'est impossible à Dieu » (Lc 1, 37).

Cette année, sans l'avoir voulu, nous fêterons l'Annonciation, confinés, dans nos maisons ! Pouvons-nous célébrer cette fête plus en vérité, plus intensément, plus en communion ?

Quand les cloches sonneront, le 25 mars, à 19h30, que chaque disciple de Jésus, dans sa maison, ouvre sa Bible (ou son ordinateur) et lise, seul ou en famille, le récit de l'Annonciation, dans l'Évangile selon saint Luc, chapitre 1, versets 26 à 38.

Et qu'au même moment chaque maison allume une ou plusieurs bougies, à sa fenêtre, pour dire son espérance et conforter celle de ses voisins. Nous prierons en communion par l'intercession de la Bienheureuse Vierge Marie en nous  unissant au chapelet récité, à Lourdes, chaque jour à 15h30. Nous demanderons à Marie de nous protéger et de nous aider à mieux accueillir Jésus dans nos maisons, dans nos cœurs, dans nos vies comme elle l'a fait elle-même pour nous : « Que tout m'advienne selon ta parole » (Lc 1, 38) – [1ère dizaine].

Nous confierons à Marie qui devient Mère du Sauveur et qui deviendra notre Mère, nos frères et sœurs malades, nos frères et sœurs soignants, notre communauté humaine éprouvée. Nous lui dirons que nous voulons les aimer comme nous aimons Jésus, « le fruit béni de ses entrailles » (cf. Lc 1, 42), Lui qui a pris sur lui nos souffrances et nos péchés [2ème dizaine].

Nous pourrons aussi confier nos craintes et nos doutes à celle qui fut toute bouleversée et s'interrogea : « Comment cela va-t-il se faire ? » (Lc 1, 34). La peur d'une vie remise à Dieu, différente de celle dont nous rêvons, rejoint la peur de la mort. Marie la connaît de l'intérieur et nous pouvons lui dire sans cesse : « Prie pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort », comme l'Église nous l'a appris [3ème dizaine].

Enfin, poussés par l'Esprit, nous pourrons dire à Jésus : « Guéris-nous !» Nous ne savons pas quelle sera la réponse sinon que, dans quelques jours, nous fêterons la passion, la mort et la résurrection de Jésus, le premier-né d'une multitude de frères qu'il fait entrer dans la vie de Dieu [4ème dizaine.]

[5ème dizaine avec intentions particulières].

Ouvrir sa fenêtre, allumer une bougie est un geste de communion que nous voulons offrir à toute la nation pour qu'elle rende hommage aux défunts, victimes du Covid-19, et aussi à ceux qui donnent de l'espoir, soignants, autorités mais aussi famille, amis, voisins.

C'est pourquoi nous vous demandons de relayer ce message très largement autour de vous, par tous les moyens autorisés à votre disposition !

LES ÉVÊQUES DE FRANCE

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Père Basile

Père Basile

Ce dimanche, qui se trouve au milieu du Carême, est celui de la joie (cf. Ant. d'ouv.). Joie de voir déjà la lumière de Pâques poindre à l'horizon, joie aussi de ceux qui se reconnaissent en l'aveugle de naissance de l'Evangile guéri par Jésus, qui lui donne la lumière de la foi.

Jésus guérit doublement cet aveugle : en refaisant pour lui le geste du créateur, il lui rend d'abord la vue pour qu'il voit les personnes et le monde qui l'entoure ; il ouvre ensuite à cet homme né dans les ténèbres, symbole de l'humanité plongée dans la nuit de l'incroyance, les yeux de la foi.

Il y a lieu d'admirer l'évolution de la guérison spirituelle de l'aveugle. Il parle d'abord de « l'homme qu'on appelle Jésus » ; ensuite, il voit en lui « un prophète » ; après il reconnaît qu'il est « le Fils de l'homme » ; enfin, Jésus est pour lui « Seigneur ». La formule du miraculé : « Je crois, Seigneur ! » (Jn 9, 38a), avant de se prosterner devant Jésus, correspond plus ou moins à ceci : « J'étais aveugle, mais maintenant je vois. Pas seulement avec les yeux de chair, mais avec les yeux de la foi ». Le voilà passé « de l'ignorance à la confiance, de la peur à la joie. Acceptant de se laisser envoyer à la piscine de Siloé, il est recréé par l'eau qui régénère ».

Je crois que c'est à cela que tous, vous et moi, nous sommes invités. C'est-à-dire, comme cet homme, à passer des ténèbres de l'incroyance à la lumière de la foi. Plus exactement, à voir les gens, les événements, notre vie, l'histoire de l'humanité, la vie et la mission de l'Eglise avec « les yeux de Dieu » ; à avoir un regard bienveillant, un regard qui s'attache à discerner, avant toutes choses, ce qui est beau, ce qui est bien, et, grâce à ce nouveau regard, devenir capable de combattre ce qui est mal. Avoir ce regard de Dieu sur le monde qui nous entoure, nous laisser éclairer par la lumière de la foi et « témoigner de l'illumination du Christ dans nos vies à la façon de l'aveugle-né », voilà, me semble-t-il, l'essentiel de ce dimanche.

Le jour de notre baptême, nous avons reçu l'Esprit de foi, la lumière d'en haut pour vivre en enfants de Dieu, en « enfants de lumière ». Saint Paul nous le rappelle dans sa lettre aux Ephésiens : « Autrefois, vous étiez ténèbres ; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes lumière ; conduisez-vous comme des enfants de lumière – or la lumière a pour fruit tout ce qui est bonté, justice et vérité – et sachez reconnaître ce qui est capable de plaire au Seigneur » (Ep 5, 8-10).

En cette période d'épidémie, nous sommes comparables au mendiant né aveugle de l'Evangile d'aujourd'hui. Comme lui, nous avons besoin de guérison. Nous sommes appelés à nous approcher davantage de Dieu et à découvrir sa volonté. Dans notre contexte, point n'est besoin de s'attarder à poser des questions du genre : « Rabbi, qui a péché […] pour qu'il soit né aveugle ? » Il nous faut tout simplement prendre conscience de « la fragilité de la vie humaine, exposée à l'imprévisible » et nous confier au Seigneur.  L'aveugle guéri l'a bien compris, et son témoignage doit nous stimuler : « Dieu […] n'exauce pas les pécheurs, mais si quelqu'un l'honore et fait sa volonté, il l'exauce » (Jn 9, 31). Ce qui importe, c'est de faire pénitence (cf. Lc 13, 3). La pénitence, comme signe de conversion, de repentir, est nécessaire au salut.

En cette période de Carême, puissions-nous, en suivant l'exemple de l'aveugle de naissance, nous laisser éclairer par la lumière du Christ. Ainsi nous pourrons le connaître mieux, l'aimer davantage et le servir plus fidèlement.

Père Basile NZEREKA MULEWA

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MEDITATION DU CINQUIEME DIMANCHE DE CAREME

Père Davy

Père Davy

ANNEE LITURGIQUE « A »

Proposée par le Père Davy BASSILA BENAZO

Ezéchiel 37, 12-14. Psaume 129 (130). Romains 8, 8-11. Jean 11, 1-45

 

Pour rappel : Notre cheminement vers Pâques.

Du 1er au 5ème dimanche de Carême, notre cheminement vers Pâques s'illumine de signes.                      Signe de la Parole au désert de la tentation. Signe de la Croix au mont Thabor de la Transfiguration.   Signe de l'Eau au puit avec la samaritaine. Signe de la Lumière à la sortie du Temple avec l'aveugle-né guéri. Signe, aujourd'hui, du Linge blanc au tombeau signifiant la re naissance, le retour à la vie de Lazare. Voilà qui nous plonge dans les profondeurs de notre baptême et nous introduit dans le cœur de Dieu qui fait de nous ses fils par le Fils dans l'Esprit Saint.

 

Pour méditer : Dieu d'Amour, de Grâce et de Vie.

Par Amour, Dieu notre Père, Seigneur de l'univers, appelle ses enfants à la vie : « …j'ouvrirai vos tombeaux et vous en ferai remonter, ô mon peuple ! » (1ère Lecture). Par Grâce de l'Esprit Saint, Il nous arrache au pouvoir de la mort : « Dieu… donnera aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous » (2ème lecture). Par son fils Jésus-Christ, la Résurrection et la Vie, qui ne retînt pas ses larmes au point de pleurer son ami, en effet, du tombeau va jaillir la vie : « Lazare, viens dehors ! Et le mort sortit » (Evangile). Que cette liturgie nous fasse entrer dans la contemplation de Dieu, source d'Amour dans le Père, de Grace par l'Esprit Saint et de Vie en Jésus-Christ.

 

Pour Aujourd'hui : De Béthanie à Nous.

A Béthanie, au lieu du tombeau, Jésus cria d'une voix forte : « Lazare, viens dehors ! » Et le mort sortit…A Nous qui sommes, aujourd'hui, dans la grotte fermée par la pierre de la pandémie, laissons la force du cri de Jésus nous sortir de cet enfermement pour croire et voir la gloire de Dieu.

A toi aussi, Jésus dit : sort du tombeau de la désespérance qui travaille ce monde menacé par le covid19 pour retrouver l'espérance qui fait avancer, progresser, mobiliser et aller. A toi écrasé par le poids du réel affligeant, accueille cet appel de Jésus : vis ; n'arrête pas de désirer dans le sens de croire, d'aimer et d'espérer. A toi actuellement confiné, diminué et réduit par la force des événements, que ce cri de Jésus libère ton esprit, délivre ta conscience de ce qui l'inquiète, arrache ton humanité de ce qui la retient esclave

Toi mon frère, toi ma sœur qui a un cœur pour écouter, laisse ce cri puissant de Jésus faire chemin à l'intérieur de toi. Qu'il arpente en toi les voies d'une Béthanie où ton âme se ressource et puise force et énergie. A toi le Lazare des temps actuels, laisse le cri de Jésus te rejoindre : « viens dehors ! »

 

Pour prier : …et aller loin

De quelle manière je cherche à m'ouvrir et à m'ajuster à la Parole de Dieu en ces temps d'épreuve ?          A quelle conversion m'appelles-tu Seigneur en ces jours de grande inquiétude et de peur ? Comment ressaisir la vie de Dieu en moi dans un moment troublé et où l'actualité laisse place aux larmes et au bruit du deuil et de la douleur.

En ce Carême 2020, Seigneur viens à mon secours. « Des profondeurs je crie vers toi, …Dieu, écoute mon appel. Que ton oreille se fasse attentive au cri de ma prière !… Mon âme attend…plus qu'un veilleur ne guette l'aurore… » (Psaume 129).